Si Santiago en a écrit la dernière phrase, l’arrivée au phare de Fisterra a marqué le point final.
La fin de la terre, du monde connu à une époque. Là où le soleil va mourir au-delà des mondes.
Le pèlerin pédestre raccroche sa cape, l’animal retourne à sa tanière et je m’en retourne à mes pénates.
Depuis le début, j’ai senti que c’était là la destination de ma pérégrination. Que cet endroit marquerait la fin du voyage, tant physiquement que spirituellement.
L’esprit est lié au corps et lorsque le corps chemine naturellement, l’esprit en fait de même.
Mais si vous avez un jour à choisir entre le corps ou l’esprit, choisissez l’esprit. Croyez-moi.
Le corps a des limites physiques évidentes que l’esprit n’a pas forcément. Toujours garder le moral et avancer, voilà probablement la plus belle leçon que le Chemin m’ait offert.
Parce que bien souvent, c’est lorsqu’on se retourne que les choses prennent un sens.
Alors, si on continue dans la bonne direction et même s’il fait parfois moche là où on se trouve maintenant, n’arrivons-nous pas toujours à bonne destination ?
Il était écrit sur une balise du chemin que nous avions deux vies. Et que la seconde commençait lorsqu’on se rendait compte, qu’en fait, nous n’en avions qu’une.
Mais comme la Parole peut être à l Volonté ce que l’éjaculation est à l’orgasme, je vais me taire et faire.
Paix et Lumière sur vos chemins,
Olivier
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